Première semaine d’école

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Vous le savez, j’ai un grand garçon de presque 9 ans et un petit de 2 ans et demi, c’est donc comme tout parent que j’ai préparé la rentrée et que je les ai accompagné dans leurs nouvelles classes.

Pour mon aîné la rentrée en CM1 était des plus classique : retrouvailles avec les copains, découverte du professeur principal, ciao papa, ciao maman… je fais ma vie (à peu de chose près c’était ça sauf qu’il se retrouver sans ses copains dans sa classe et que le professeur principal qui s’avère être la directrice est déjà arrêté pour plusieurs semaines… SUPER !).

Pour le plus petit qui avait été chez une assistante maternelle j’appréhendais la vie en collectivité avec près de 24 enfants dans une même classe. De plus la chance ou la malchance a fait que la nounou a pris 6 semaines de congés cet été et que le petit s’est retrouvé avec papa et maman durant toute cette période. Forcément dès que nous lui parlions de l’école il ne répondait que non il ne veut pas y aller car il souhaitait rester à la maison avec ses parents.

 

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Voilà la rentrée est passée maintenant voyons comment ça va tenir

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Néanmoins pas le choix, nous nous retrouvâmes le jour de la rentrée scolaire avec son petit sac à dos Roi Lion, doudou dans la poche avant, vêtements de rechange dans la poche arrière. La chance que nous avons eu est qu’il se retrouva avec une fille qu’il connaissait et tous les deux ont passé la rentrée ensemble quasi main dans la main. Ce premier jour fût assez rapide car la rentrée avait démarrée à 9h30 et la maman avait pris sa journée afin de pouvoir le récupérer à midi.

Le deuxième jour en revanche ce fut un autre manège. Pour une raison que j’ignore la plupart des enfants hurlaient et pleuraient dans la classe. La maîtresse et l’ASEM étaient littéralement débordées par une vision de l’enfer où la quasi-totalité des 24 enfants criaient, pleuraient ou se roulaient par terre.

 

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Elle va être sympa cette rentrée

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Vous me connaissez corde sensible oblige, je n’ai pas pu me résigner à l’abandonner vite fait bien fait comme la plupart des parents. En voyant la détresse de la maîtresse je lui ai demandé si exceptionnellement je pouvais accompagner mon fils dans la classe et commencer à lui lire une petite histoire. Même si on déroge aux règles habituelles, la maîtresse a profité du fait qu’elle me connaissait et accepta pour 5 minutes d’essayer de calmer mon fils.

Un petit livre de T’choupi plus tard et 4 autres enfants autour de moi mon fils n’arrive toujours pas à se calmer :

Non non je ne veux pas rester je veux maman…

Dur…

Je ne vous cacherai pas c’était vraiment très difficile de devoir le laisser mais ça allait être encore plus compliqué si je m’attardai dans la classe.

Laissant les derniers parents déposer leurs enfants je me résigna à le laisser en voyant ces petits bras tentant de me rattraper, des larmes plein les joues et hurlant mon nom « papa ».

Cessons de larmoyer, à midi nous avons pu avoir des informations pour savoir si tout s’était bien passé et effectivement après quelques minutes le petit s’était calmé et a bien jouer avec les autres enfants.

Quand on est papa il n’est pas toujours facile de laisser voir ses enfants grandir, encore plus quand il faut passer par les larmes mais ce sont des étapes importantes qui le feront avancer dans la vie.

jean