Qui ne connait pas le Monopoly, ce jeu où vous devez acheter des rues et y faire fructifier votre capital en ponctionnant vos amis de leurs sous-sous !

Mais ce jeu de société est surtout connu pour ces incroyables anecdotes de parties qui auraient durées des jours entiers, de familles qui se seraient brisées à la suite d’un hôtel rue de la paix et mêmes des couples divorcés pour un passage à la garde de Lyon…

Bref, avec toutes les versions de Monopoly qu’a sortit Hasbro (Classique, Zelda, StarWars, Walking Dead…) je me suis dis que c’était le bon moment pour faire découvrir ce formidable jeu à mon fils de bientôt 6ans.

A partir de quel âge un enfant peut-il jouer au Monopoly ?

Seul avec des copains, je dirais plus de 6ans (fin de CP) car il faut savoir lire les cartes et rendre la monnaie.
Mais avec papa et maman dés 5ans (fin de maternelle, début CP) un enfant comprend parfaitement les principes du jeu et même mieux… cela l’entrainera !

En effet, les billets et les différents achats (et pertes) permettront à l’enfant de s’exercer au calcul, rendre la monnaie, acheter des hôtels etc…
En une partie, nous avons vu avec ma femme le gain incroyable (que l’on n’imaginait pas du tout) à jouer à ce jeu pour un enfant en plein apprentissage.

Idem pour la lecture, les noms des rues vont lui apprendre à mémoriser certains mots clés et syllabes par coeur (le mot « rue » par exemple ou « chance »).

Je n’imaginais pas le Monopoly comme un jeu éducatif mais on va pas s’en plaindre.

Les méfaits du capitalisme sur les enfants

 Aller, je ne vous cacherai pas qu’une partie avec des enfants c’est des rires et aussi des larmes…
Il y a toujours des gagnants et des perdants, surtout dans un jeu qui fait beaucoup appel à la chance. En l’espace de quelques seconde l’enfant peut passer d’un riche prince du Qatar à un sdf endetté.

Forcément vous essaierez de ne pas être « trop méchant » en lui faisant des ristournes quand il passera sur votre superbe hôtel rue de Courcelles et lui vous fera payer de façon extrêmement sadique votre passage sur sa gare Montparnasse (ça coûte cher le train !).
Mais pour lui apprendre la vie, il faudra néanmoins y aller franco et le faire cracher ses billets quand il passera sur votre résidence de standing (qui vous a coûté un bras) et là les cris, les larmes, les insultes, les « je ne t’aime plus papa ! » .

Je vous rassure, tout fini par être oublié car les moments de rires l’emportent sur les larmes…